26.01.17|18.02.17Éloge de la difformitéLe corps reflet de l’âme ; c’est d’un jeu de miroir dont il s’agit. Aux évidentes asymétries des carcasses se superposent les dis-fonctions des corps, les tentatives narratrices des visages outranciers. L’économie de moyen est de mise, peu de décors, des espaces, des contrastes ; seuls, livrés aux encres. La chair est décontextualisée, théâtrale, mise en scène, contorsionnée. Elle devient présence, urgence ; campée sur des plateaux vierges de tout procédé, minimalistes. Ces corps imparfaits appellent à un dialogue fantasmé. Aucun flottement dans ces espaces pourtant aériens. L’illusion reste comique, grave, dérisoire. L’icône se travestit, se renouvelle, se propose différemment, secoue le joug, se détourne. |