Jésus iglésias MonteroDiplômé de sculpture de l’université des beaux-arts de Séville en 2005,des arts appliqués en céramique à Alicante en 1995. JÉSUS IGLÉSIAS MONTERO, puisque c’est bien ainsi qu’il se nomme ouvre les yeux sur le monde et l’Espagne de Séville. ROUGE et OR. Comme la bannière arborée de son Espagne natale, de ses églises, de son baroque catholique, de ses anges, ses vierges, ses héros, ses miracles réclamés avec l’insistance que l’on connaît, dans l’énormité colorée de ses églises, où le sacré se mèle de tout, partout, depuis toujours. Iconographies baroques, confréries religieuses espagnoles, vierges, polychromies sacrées ou profanes, saints martyrs, magnifiques chevaux de bronze, superbe et altières reines de la couronne Royale, autant de commandes très vite honorées par l’artiste en son pays. Mais, déjà, chez JÉSUS, à cette époque, une sorte de « paradoxe silencieux insistant » semble s’immiscer dans le propos de l’artiste, bien au-delà de la forme affichée,visible au premier chef. Regardez le noble destrier qui supporte sa Condessa de Barcelona revendiquer sa stable modernité en silence, sa gitane exprimer, les yeux presque baissés, toute la force d’un Flamenco vivant, enraciné dans son sud andalou. En 2007, il décide de donner un tournant à sa vie artistique en partant s’installer à Paris, afin de mettre sa connaissance des canons classiques espagnols au service de sujets plus contemporains. C’est de là qu’est née sa première exposition parisienne « NOW I GO », en avril 2009 avec Mili Presman. Cette première « vraie-double-exposition » photographiait les anonymes du métro parisien piégés dans nos non-déplacements quotidiens répétés. |